Une odeur de thym embaume les sous-bois. Des feuilles de châtaignier crissent sous mes pas de promeneur. Je me ressource dans la nature luxuriante des Cévennes.
Dans cet écrin verdoyant, je découvre un village médiéval avec ses rues piétonnes qui serpentent parmi des bâtisses anciennes magnifiquement restaurées. Voilà un cadre idyllique pour des vacances heureuses et des moments de calme et de plénitude.
Au détour de la rue de la Tournelle, une auberge, où je suis accueilli chaleureusement. Une cour intérieure engageante, une salle de restauration intimiste sous ses voûtes séculaires, je m’installe pour profiter des derniers rayons de soleil et faire une pause. Je sympathise avec mes voisins de table, et je décide de déjeuner sur place. Laurent, sous sa toque de cuisinier, me vante les produits locaux qu’il mijote avec passion. A ma demande, Céline me fait visiter les chambres d’hôtes : bien équipées, « Pellégrine » et « Frigoulette », ces noms fleurent bon le terroir, m’engagent à prolonger mon séjour.
Pour le repas, à la carte, produits locaux, cuisine maison, Céline et Laurent connaissent bien leurs produits et leurs producteurs, je me sens en confiance.
La soirée se poursuit autour d’un dernier verre dans la « Salle des gardes » pour une soirée étonnante en compagnie de personnes inconnues, mais qui furent mes meilleurs amis d’un soir.
Après une nuit paisible et reposante, je m’installe sur la terrasse, où un copieux petit déjeuner m’attend.
Le temps s’est arrêté…
N’est-ce pas cela une auberge ?